• L'Alchimiste

    Titre : L’Alchimiste

    Auteur : Paulo Coelho

    Editions Anne Carrière (Paris 1994)

    Titre original : O Alquimista

    Traduit du portugais brésilien par Jean Orecchioni

    ISBN : 2253150908

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    Roman devenu très vite célèbre, cette œuvre de Paulo Coelho trace l’itinéraire du jeune berger andalou Santiago, sur le modèle de la démarche d’accès à la sagesse qu’on retrouve dans toutes les grandes écoles initiatiques, particulièrement celle des loges de la franc-maçonnerie de rite écossais, démarche fondée sur l’étude des grands symboles.

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    Santiago a choisi d’être berger, contre l’avis de son père, par amour du voyage, ce qui, en soi, constitue le signe primordial (la mise en route). Mais, à ce stade, il transhume, avec son troupeau, sur une trajectoire circulaire, qui ne peut le sortir de sa destinée initiale.

    Or il est approché, dans le village d’Andalousie où il projette de faire étape, de s’arrêter peut-être pour épouser une jeune fille dont il a fait la connaissance l’année précédente, par un grand initié, le Vieillard, qui a reconnu en lui un nouveau Disciple, et qui lui indique l’endroit où il découvrira le trésor (la Lumière), au pied des pyramides d’Egypte (l’Orient).

    Il faut choisir : l’arrêt, le mariage, la sédentarisation définitive, ou la découverte du monde et de ses significations. Santiago fait le choix du voyage, et le cercle se rompt en la ligne droite de la découverte.

    La première étape consiste à passer le détroit de Gibraltar vers le pays des Maures (des « morts ») qui peut figurer le Cabinet de Réflexion, où il est très vite dépossédé de tout l’argent qu’il possède, provenant de la vente de ses moutons.

    Alors, dépouillé de ses métaux, Santiago peut commencer sa marche vers l’orient, vers les pyramides et l’Egypte, vers le Delta Flamboyant, sous la direction bienveillante du Vénérable Alchimiste, tout en effectuant une lente et riche et lumineuse descente en soi, par la voie du Vitriol, terme étrangement absent de ce livre alors qu’il est présent dans Veronika décide de mourir, autre roman de Coelho (Visita Interiora Terrae, Rectificandoque Invenies Occultum Lapidem), vers la connaissance de son propre cœur : « Connais-toi toi-même et alors tu connaîtras l’Univers et les Dieux».

    Le succès dépendra de sa capacité à interpréter les Signes, les Paraboles (les Symboles), à comprendre, finalement, que l’Or, le Trésor, la Lumière se trouvent au fond de lui-même, et à voir le monde comme l’athanor fondamental où il réalisera son Elixir de Longue Vie et sa Pierre Philosophale.

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    Un livre à relire, jusqu’à l’usure.

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    Patryck Froissart, à El Menzel le 13 juillet 2006

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