• Imprimatur

    Titre : Imprimatur

    Auteurs : Monaldi et Sorti

    Edition : JC Lattès (avril 2004)

    Format : Pocket<o:p></o:p>

    ISBN: 2266132911<o:p></o:p>

    850 pages<o:p></o:p>

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    Une bien sombre histoire…

    L’intrigue principale se déroule à Rome, dans une auberge mise en quarantaine pour suspicion de départ de peste après le décès inexpliqué de Mouraï, un gentilhomme français faisant partie des pensionnaires.

    Le narrateur est l’apprenti marmiton, un nain bien cultivé pour sa condition, que l’abbé Mélani, un autre locataire, entraîne dans une enquête politico-policière rocambolesque autour de la mort de Mouraï, dont l’essentiel se situe dans les souterrains et catacombes de Rome, monstrueux et nauséabond labyrinthe où évoluent de bien étranges personnages.

    Très vite l’auberge du Damoiseau devient le nœud central d’une affaire d’envergure quasiment mondiale, dans laquelle sont impliqués Louis XIV, Fouquet, Colbert, le pape Innocent XI, Guillaume d’Orange, l’empire turc…

    Les enjeux sont énormes : l’avenir de la papauté, et du catholicisme,  est menacé par les Turcs qui sont aux portes de Vienne, prêts à engager la bataille décisive. La victoire appartiendra au camp qui se procurera le secret de deux atouts terribles : le secretum pestis, arme biologique avant l’heure qui permet de propager la peste, et le secretum vitae, le seul antidote capable d’arrêter net l’épidémie. Or il se trouve que les résidents de l’hôtellerie sont tous plus ou moins liés à la transmission de ces deux secrets.

    De chute invraisemblable en rebondissement inattendu, les fils se nouent, et se dénouent, la vérité se construit par bribes, et se met en place le schéma d’un gigantesque complot dont le manipulateur principal se révèle être Innocent XI, qui porte ici bien mal son nom, et dont la vie est menacée dans le temps de la narration par certains de nos protagonistes.

    Déconcertant, pittoresque, haletant, le roman se lit sans pause, malgré l’agacement qu’on peut éprouver devant l’embrouillamini des premiers chapitres et la surabondance d’éléments présentés comme historiques mais qu’on n’a pas le temps ni l’envie de vérifier.

    Il faut se laisser porter, en s’étonnant simplement avec des « oh » silencieux de l’énormité des faits rapportés.

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    Le roman lui-même est inséré, en tiroir, dans le récit que fait l’évêque de Côme des circonstances, elles-mêmes  abracadabrantes et mystérieuses, de la découverte du manuscrit du marmiton, récit qu’il adresse au Vatican, par probité, convaincu que les révélations faites par l’apprenti aubergiste remettent en cause la béatification du pape Innocent XI, tout en y joignant une demande d’imprimatur.

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    Ce livre doit se lire sans a priori, et pour ce qu’il est : une amusante fiction.

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    Patryck Froissart, St Benoît, le 06 mars 2007


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