• Comment voyager avec un saumon

    Titre : Comment voyager avec un saumon

    Sous-titre : Nouveaux pastiches et postiches

    Auteur : Umberto Eco<o:p></o:p>

    Traduit de l’italien par Myriem Bouzaher<o:p></o:p>

    Titre original : Il secondo diaro minimo<o:p></o:p>

    Editeur : Grasset (1997)<o:p></o:p>

    Format : Poche<o:p></o:p>

    ISBN : 2253 14792 3<o:p></o:p>

    278 pages<o:p></o:p>

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    Le lecteur habitué à l’atmosphère sombre et ésotérique qui règne dans Le nom de la rose, ou à la narration gargantuesque, fantaisiste et débridée de Baudolino est surpris par l’apparent badinage des propos de salon, qui peuvent, pris au premier degré, paraître ne pas être très éloignés parfois de simples brèves de comptoir, qui constituent ce recueil d’opinions d’Umberto Eco sur le quotidien de l’homme du 20e siècle.<o:p></o:p>

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    Chaque chapitre est consacré aux vicissitudes, aux petites difficultés, aux incessantes raisons d’agacement, aux situations ridicules, banales, triviales, journalières que chacun rencontre à toute heure de sa vie, classées méthodiquement en grands thèmes dans un ensemble intitulé Modes d’emploi:<o:p></o:p>

    -         voyager<o:p></o:p>

    -         se comprendre<o:p></o:p>

    -         vivre dans la société du spectacle<o:p></o:p>

    -         affronter les technologies nouvelles<o:p></o:p>

    -         être politiquement correct<o:p></o:p>

    -         utiliser livres et manuscrits<o:p></o:p>

    -         comprendre la tradition<o:p></o:p>

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    Dans ces récits, remarques, commentaires et recommandations on retrouve immédiatement l’empreinte, cependant, d’un Umberto Eco à la langue acérée, qui traque d’un regard averti et impitoyable les mille et un travers de la société, en maniant avec art l’humour, l’antiphrase et l’ironie.<o:p></o:p>

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    Le flot textuel de ces Modes d’emploi est encadré, dans le livre, en amont par une ubuesque mise en scène des  rapports militaires intergalactiques dans un futur qui ressemble beaucoup à notre présent, en aval par de savoureux « Fragments de la cacopédie ».<o:p></o:p>

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    Un régal !  <o:p></o:p>

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    Patryck Froissart, St Benoit, le 15 mai 2007<o:p></o:p>


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