• Les chroniqueurs

    CHRONIQUEUR : la « voix de son maitre »...depuis l’époque médiévale à nos jours...

    Depuis le Moyen Âge au niveau national comme au niveau local, certains notables, en général de second rang, se sont institués de leur propre autorité scribes de la vie collective, rassemblant l’information qui circulait autour d’eux et y adjoignant secondairement leur témoignage. Ces chroniques gigantesques, s’étendant sur des dizaines d’années et des milliers de pages, accumulaient pour une utilisation future par l’Histoire toute la « mémoire immédiate ». Elles se sont trouvées concurrencées au cours du XVIIIe siècle, puis tuées au moment de la Révolution, par la naissance de la presse moderne.

     

     

     

     

     avez tous entendu parler du Ménestrel de Reims, Geoffroi de Villehardouin, Joinville, Robert de Clari, Jean Froissart, Philippe de Commynes.

    On apprend beaucoup des guerres d’Italie, et de Bérault et Robert Stuart, nos valeureux seigneurs, en lisant le chroniqueur de Bayard, Aymar du Rivail.

    La chronique « mémoire immédiate » mais « ces attachés de presse médiévaux » était rarement objective, attaché qu’était le narrateur à la fortune de son héros.

    Exemple : il ne faut pas rechercher chez Jean Froissart,  l'un des plus importants chroniqueurs de l'époque médiévale, les infortunes d’Aubigny pendant la première moitié de la Guerre de Cent Ans. Mais si vous lisez les chroniques du Moine de Malmesbury, vous saurez comment et pourquoi le Prince Noir, Edward Plantagenet, dit Édouard de Woodstock, Prince de Galles ruina Aubigny (relire Chevauchée du PRINCE NOIR en Haut-Berry en 1356 ). Ce n’est pas un épisode glorieux pour le roi de France, Froissart à zappé.

    Et aujourd’hui de l’ère des chroniqueurs on est passé à celui des attachés de presse. De quoi nous plaignons-nous ? Notre cerveau ne nous coule plus par les narines puisque certains font tous leurs efforts pour qu’il reste disponible la plupart du temps.

    Remercions ce cher....de nous permettre de  lire, voir et entendre par la « voix de son maitre » toutes ses bontés rependues sur notre région. Ce que les journalistes ne font pas ou mal bien entendu.

    08:31 Publié dans Actualités locales, Aubigny, politique | Lien permanent | Commentaires (7) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note


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