• Le rondel (ou rondeau): définitions et exemples

    Définitions du Rondeau 



    Genre lyrique à forme fixe, parfois appelé rondel, très répandu du XIVe au XVIIe siècle.

    Apparu au XIIIe siècle, le rondeau désigne au départ une chanson vocale ou musicale faite pour la danse (plus précisément, la ronde). Cette origine explique que la forme métrique du rondeau repose sur l'alternance d'un refrain et de plusieurs couplets. Comme tous les genres musicaux, le rondeau revêt la forme polyphonique qui, d'Adam de la Halle à Roland de Lassus, en passant par Guillaume de Machaut, lui fait perdre son caractère de danse et le transforme, à partir du XVe siècle, en un genre poétique pur. Christine de Pizan, Eustache Deschamps, Charles d'Orléans et Clément Marot sont les principaux représentants de ce genre. 

    Caractéristiques


    La forme du rondeau, fixée pour la première fois au Moyen Âge par des poètes musiciens comme Adam de la Halle et Guillaume de Machaut, a beaucoup varié selon les époques. Un certain nombre d'éléments récurrents, comme la reprise du refrain, la construction sur deux rimes, ou le choix de l'octosyllabe ou du décasyllabe, constituent néanmoins des caractéristiques communes qui contribuent à définir le genre. 
     
    La reprise du refrain donne au rondeau un mouvement circulaire et dansant qui rappelle son origine musicale. À la cadence imposée par le refrain, s'ajoute celle qui découle des sonorités et du rythme. Outre l'aspect mélodique, le refrain est aussi un élément porteur de sens. Les mots repris se dotent à chaque fois d'une signification nouvelle, cultivant ainsi l'effet de surprise dans un but spirituel ou ludique. Car le rondeau est avant tout un divertissement. Bref et spontané, il fut longtemps lié à l'improvisation : au Moyen Âge, il constituait la forme privilégiée des tournois de poésie ; au XVIIe siècle, il devient un genre mondain très à la mode dans les salons littéraires (Voiture et Benserade). Cette forme d'expression convient en effet parfaitement à l'expression d'un compliment galant, d'une pensée élégante ou mélancolique, et aux diverses évocations de l'amour. Rejeté par la Pléiade, le rondeau disparaît progressivement de la littérature. Il sera repris au XIXe par Alfred de Musset, Théodore de Banville et Stéphane Mallarmé.

    Les différentes formes de rondeaux


    On a coutume de distinguer le rondeau du rondel en fonction de la forme de leur refrain : on parle de rondel lorsque le refrain correspond à la répétition d'un vers entier ; dans le rondeau, le refrain (alors désigné sous le terme de «rentrement») ne reprend que le premier hémistiche du vers initial. 


    Le rondel


    Toujours construit sur deux rimes, le rondel comprend en général 13 vers répartis sur 3 quatrains, suivis de la reprise finale du premier vers. Le premier et le dernier quatrains sont à rimes embrassées, le deuxième à rimes alternées. Les deux premiers vers du poème sont repris à la fin du second quatrain (ainsi, la première moitié de la strophe 1 correspond à la deuxième moitié de la strophe 2) et le premier vers est répété à la fin. Il est fréquent de trouver des rondels de 14 vers : la structure est la même, à l'exception de la conclusion, qui se construit alors sur la répétition des deux vers du refrain. On obtient donc le schéma suivant (les lettres en capitales indiquent les vers répétés) : ABba abAB abbaA(B). Charles d'Orléans composa de nombreux rondels, dont voici deux exemples :

    Que nous en faisons
    De telles manières,
    Et douces et fières,
    Selon les saisons !

    En champs ou maisons,
    Par bois et rivières,
    Que nous en faisons
    De telles manières !

    Un temps nous taisons,
    Tenant assez chères
    Nos joyeuses chères,
    Puis nous apaisons.
    Que nous en faisons !

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    Le temps a laissé son manteau
    De vent, de froidure et de pluie,
    Et s'est vêtu de broderie,
    De soleil luisant, clair et beau.

    Il n'y a bête, ne oiseau,
    Qu'en son jargon ne chante ou crie :
    Le temps a laissé son manteau !

    Rivière, fontaine et ruisseau
    Portent, en livrée jolie,
    Gouttes d'argent d'orfèvrerie,
    Chacun s'habille de nouveau :
    Le temps a laissé son manteau

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    Le rondel simple (ou triolet)


    Le rondel simple est composé de sept à huit vers (deux distiques et un quatrain) sur deux rimes réparties selon le schéma AbaAabA(B) et d'un refrain de deux vers ; les vers 4 et 7 reprennent le vers 1, et le vers 8, quand il existe, correspond au vers 2. Guillaume de Machaut et Froissart illustrèrent ce type de rondel, qui prend au XVIe siècle, le nom de triolet, soulignant ainsi la triple répétition du premier vers. En voici un de Guillaume de Machaut :

    Dame, mon cuer en vous remaint
    Comment que de vous me departe.

    De fine amour qui en moy maint.
    Dame, mon cuer en vous remaint.

    Or pri Dieu que li vostres m'aint.
    Sans ce qu'en nulle autre amour parte.
    Dame, mon cuer en vous remaint
    Comment que de vous me departe.



    Le rondeau



    Le rondeau à «rentrement» se développe à partir du XVe siècle. Il témoigne d'une évolution de la forme poétique du rondel, qui compte alors un nombre variable de vers et dont le refrain correspond à la reprise régulière des premiers mots du premier vers à la fin du deuxième et du troisième couplet. L'existence du rondeau à rentrement a suscité de nombreuses discussions : la forme écourtée du refrain a parfois été attribuée au travail des copistes qui, suppose-t-on, s'épargnaient la peine de recopier l'ensemble du refrain, se contentant d'en inscrire les premiers mots pour inviter le lecteur à le reprendre entièrement. Cette forme s'est pourtant largement répandue : on la trouve déjà chez Villon, mais surtout chez Marot et, au XVIIe siècle, chez Voiture. Le rondeau comprend alors 12 vers répartis en deux quatrains, séparées par une strophe de 2 vers suivie d'un refrain repris à la fin du poème. On obtient le schéma suivant : 4 vers + 2 vers + refrain + 4 vers + refrain (rondeau simple). 

    La même structure se retrouve fréquemment sur 15 vers : 5 vers + 3 vers + refrain + 5 vers + refrain (rondeau double), les rimes sont en aabbaR aabR aabbaR et les vers de même longueurs; c'est la forme la plus connue du rondeau en fait et voila un des exemples les plus connus dans le poème de Clément Marot qui suit :

    Dedans Paris, ville jolie,
    Un jour, passant mélancolie,
    Je pris alliance nouvelle
    À la plus gaie demoiselle
    Qui soit d'ici en Italie.

    D'honnêteté elle est saisie,
    Et crois (selon ma fantaisie)
    Qu'il n'en est guère de plus belle
    Dedans Paris.

    Je ne la vous nommerai mie,
    Sinon que c'est ma grande amie ;
    Car l'alliance se fit telle
    Par un doux baiser que j'eus d'elle,
    Sans penser aucune infamie,
    Dedans Paris. 
     

    Le rondeau parfait (ou redoublé)



    Composé de six quatrains, le rondeau parfait ou redoublé se distingue par l'aspect singulier de son refrain, assuré par la reprise successive des quatre premiers vers de la première strophe dans les suivantes : ainsi, le premier vers du quatrain initial est le même que le dernier de la deuxième strophe, le deuxième vers correspond au dernier de la troisième, le troisième au dernier de la quatrième et le quatrième au dernier de la cinquième. Le sixième quatrain est suivi de la répétition de la première moitié du premier vers. Les plus célèbres rondeaux redoublés sont ceux de Marot, de La Fontaine, et de Benserade. Au XIXe siècle, Théodore de Banville remet en honneur ce type de rondeau, comme dans l'exemple suivant :

    Quand vous venez, ô jeune beauté blonde
    Par vos regards allumer tant de feux,
    On pense voir Cypris, fille de l'Onde,
    Épanouir et les Ris et les Jeux.

    Chacun, épris d'un désir langoureux,
    Souffre une amour à nulle autre seconde,
    Et lentement voit s'entr'ouvrir les cieux
    Quand vous venez, ô jeune beauté blonde !

    S'il ne faut pas que votre chant réponde
    Un mot d'amour à nos chants amoureux,
    Pourquoi, Déesse à l'âme vagabonde,
    Par vos regards allumer tant de feux ?

    Laissez au vent flotter ces doux cheveux
    Et découvrez cette gorge si ronde,
    Si jusqu'au bout il vous plaît qu'en ces lieux
    On pense voir Cypris, fille de l'Onde.

    Car chacun boit à sa coupe féconde
    Lorsqu'elle vient à l'Olympe neigeux
    Sur les lits d'or que le plaisir inonde
    Épanouir et les Ris et les Jeux.

    Donc, allégez ma souffrance profonde.
    C'est trop subir un destin rigoureux ;
    Craignez, Iris, que mon cœur ne se fonde
    À ces rayons qui partent de vos yeux
    Quand vous venez ! 
     

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    Contexte Historique du Rondeau médiéval

    Le Moyen Âge fut un formidable creuset de peuples, de langues et de civilisations, d'où jaillirent des formes littéraires nouvelles et des dialectes inconnus, futures langues nationales. Mais la littérature en latin se perpétuant longtemps dans les cours et les monastères, il faut attendre, après quelques premières œuvres religieuses en langue d'oïl (Séquence de sainte Eulalie, IXe siècle; Vie de saint Léger, Xe siècle), le XIe siècle pour que se concrétisent les littératures «romanes». Au XIIe siècle, on n'écrit pas un roman, mais en roman, tandis que poèmes et récits, gardant la marque de leur oralité originelle, sont d'abord conçus pour la récitation et le chant: jusqu'au XIVe siècle la poésie est lyrique, c'est-à-dire mise en musique, et la chanson de geste se récite sur une mélopée. Mouvante, hybride, la littérature féodale a su créer des mythes – celui de la passion tristanienne, celui du Graal –, donner un style à l'amour, reformuler l'épopée en chanson de geste, et a su forger de nouveaux héros.

    De la chanson de geste au roman

    Au XIe siècle apparaît la chanson de geste, avec la Chanson de Roland (vers 1100). C'est le genre médiéval par excellence, chant et récit vulgarisés par les jongleurs, qui rapportent les exploits des héros guerriers et où se lit une réflexion sur la féodalité. Le genre épique se répand en Europe; en Espagne, il s'articule principalement autour du personnage du Cid (Poème du Cid, vers 1150), que célébreront plus tard les romanceros du XIIIe siècle, chants épiques en octosyllabes qui seront réunis en recueils au XVIe siècle.

    Toujours au XIe siècle naît en langue d'oc une poésie inédite: la fin'amor se veut un art d'aimer et un art poétique. À la fin du XIIe siècle, des poètes champenois et picards transposent ce modèle en langue d'oïl. Bientôt des récits entremêlent aux exploits des armes les tourments de l'amour. Le roman est né.

    Chrétien de Troyes va tenter de dénouer le dilemme de l'amour et de la chevalerie. D'Érec et Énide à Lancelot et au Conte du Graal, il élabore un «roman matrimonial» où, la crise passée, les amants-époux retrouvent leur place et leur rang. Mais il crée aussi la belle figure du chevalier Lancelot et forge un héros, éloigné de l'amour et promis à un destin exceptionnel et mystérieux. Chrétien de Troyes fixe ainsi pour longtemps la matière romanesque dans une Bretagne mythique, dominée par le roi Arthur et ses chevaliers. L'histoire du roman médiéval est en bonne partie celle qui découle de son œuvre: le roman du Graal, ...

    Avec la prose apparaissent les premières chroniques en français. Celles de Robert de Clari et de Geoffroi de Villehardouin sont issues de leur expérience de la IVe croisade (1202-1204).

    Philippe de Novare, auteur d'un traité moral sur les quatre âges de l'homme, écrit des Mémoires, dont il ne reste qu'un fragment, qui concerne son action à Chypre de 1218 à 1243. Mêlant chronique et autobiographie, il bâtit une œuvre pittoresque, où s'insèrent des poèmes et une branche du Roman de Renart qu'il a composés.

    Le poète Jean Froissart, dans ses quatre livres de Chroniques sur «les guerres de France et d'Angleterre» qui couvrent les années 1327 à 1400, cherche à exalter la chevalerie européenne. Confrontant les témoignages, il réécrit plusieurs fois ses textes, modifie au cours des années et de ses voyages sa vision et son jugement. Sa chronique, loin d'être une compilation de faits, est animée par un esprit original, qui y verse ses rêves et ses doutes. Froissart fera de nombreux émules, Georges Chastellain, Olivier de La Marche, et surtout Philippe de Commynes, avec ses Mémoires ambigus. sur Charles le Téméraire et Louis XI.

    La littérature comique et satirique

    Elle représente un autre courant très fécond, qui s'intéresse davantage à des personnages non nobles – paysans, artisans, commerçants, prostituées. Du Roman de Renart aux fabliaux et aux premiers «jeux» dramatiques un même souffle circule, provocateur, grivois et tourné vers les réalités du corps. À mi-chemin entre la littérature cléricale (un poème latin, Ysengrimus, fixe dès le milieu du XIIe siècle les principaux personnages) et les contes d'animaux, Renart est d'origine inconnue. Des textes alsacien et flamand sont contemporains des premières branches françaises, c'est-à-dire les récits regroupés de 1171 à 1250 sous le nom de Roman de Renart.  La littérature allégorique des XIIIe et XIVe siècles s'emparera du personnage (Renart ou goupil) pour en faire l'incarnation du mal (Renart le Nouvel, Renart le Bestourné, de Rutebeuf), avant de prêter son masque aux censeurs de la société (Renart le Contrefait).

    De la viennent les fabliaux qui datent presque tous du XIIIe siècle. Peu d'auteurs émergent de l'anonymat: Gautier le Leu, Jean Bodel, Rutebeuf, Jean de Condé. Ces courts récits en vers privilégient une intrigue scabreuse, voire obscène, rondement menée, de quiproquos en retournements de situation, jusqu'à la chute, parfois cruelle pour les cocus ou les prêtres lubriques, et préfigurent les «nouvelles» des XIVe et XVe siècles, de celles de Boccace aux Cent Nouvelles nouvelles.

    Poésie didactique et lyrique

    Au XIIIe siècle, l'allégorie devient un procédé poétique. Le Roman de la Rose, long de plus de 22 000 octosyllabes, est dû à deux auteurs, Guillaume de Lorris (1230) et Jean de Meung (1270). Récit d'un songe, il raconte la conquête de la Rose, emblème de la femme aimée, et emprunte ses figures à la poésie courtoise et au roman arthurien. En reprenant le poème – interrompu alors qu'Amant désespère de jamais revoir la Rose enfermée dans le château de Jalousie –, Jean de Meung l'infléchit dans un sens nouveau, intégrant le discours amoureux à des développements moraux, scientifiques et théologiques, tout en faisant de la cueillette de la Rose le récit à peine voilé d'une défloration.

    Entre le XIIIe et le XVe siècle, rompant avec la musique, la poésie subit de profondes mutations. Les congés arrageois sont un des premiers exemples d'une poésie du «je»: lépreux, Jean Bodel en 1202 et Baude Fastoul en 1272 rédigent d'émouvants poèmes d'adieu à leurs amis. Adam de la Halle, sain de corps, conserve la même forme pour un adieu sarcastique à sa ville.

    Le poète parisien Rutebeuf donne son essor au «dit» et joue à plein de son effet autobiographique. Ses poèmes de l'infortune ouvrent la voie à une esthétique nouvelle. Son œuvre multiple révèle l'ironie d'un esprit attentif aux événements de son époque. Il poursuit ainsi, en français, l'esprit de la poésie latine des clercs vagants, ou goliards, qui parcourent la France, l'Italie et l'Allemagne.

    Les poètes, souvent instruits, revendiquent plus de reconnaissance. L'œuvre et la figure de Guillaume de Machaut (1300-1377) sont en cela exemplaires. Dernier poète musicien, maître en théologie, il compose une œuvre narrative, poétique et musicale, pour différents princes de l'Europe. Il organise lui-même les recueils de ses œuvres et, dans le Voir dit, raconte, à travers lais, poèmes et lettres, son aventure amoureuse avec une jeune fille noble séduite par son seul talent de poète.

    Guillaume de Machaut (auteur de rondels dont Dame, mon cuer en vous remaint)
    influencera l'Anglais Geoffrey Chaucer (le Livre de la duchesse, 1369), qui, par ailleurs, traduit Jean de Meung ou s'inspire de Boccace (Troïle et Cresside, 1382) avant d'écrire les Contes de Cantorbéry (1387-1400), synthèse de verdeur, d'humour satirique et d'inspiration courtoise.

    Les poètes du XVe siècle héritent de ces évolutions, qu'ils traduisent selon leur sensibilité propre. Alain Chartier compose une œuvre politique (le Quadrilogue invectif) et poétique: Belle Dame sans merci remet en cause le discours amoureux traditionnel en peignant une dame insensible aux prières de son amant, Christine de Pisan,(auteure de Rondeaux) avec des traités philosophiques, historiques, moraux, une autobiographie (l'Avision Christine) et des centaines de poèmes, est présente sur tous les fronts, de la querelle du Roman de la Rose à la défense des femmes (Livre de la cité des dames).

    La poésie courtoise jette ses derniers feux avec Charles d'Orléans,(auteurs de nombreux rondeaux dont Le temps a laissé son manteau) prince poète qui retrace un itinéraire sentimental et intellectuel. Alors que la vieillesse, l'ennui du monde et de soi se substituent à la jeunesse gaie et amoureuse, sa poésie, traversée par l'angoisse du temps, se mue en mélancolie.

    Un autre écrivain marque le paysage poétique de la fin du Moyen Âge: François Villon (auteur de rondeaux sarcastiques), poète et gibier de potence, fond le jargon des coquillards dans la ballade. Il réunit dans le Lais (vers 1456) et le Testament (1461) le style des «congés d'amour», la figure du poète démuni et les calembours obscènes de la poésie estudiantine. Le Testament mêle à la sarabande grotesque des légataires les cris de haine du poète contre son bourreau, l'amertume de l'amant bafoué, les leçons aux compagnons de mauvaise vie: sous le rire féroce se glisse l'obsession de la mort.

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    Essai de réactualisation du Rondeau

    Au XIXe siècle, Théodore de Banville remet en honneur le rondeau de type rondeau parfait (ou redoublé), comme dans l'exemple suivant :  "Quand vous venez, ô jeune beauté blonde" (voir l'exemple dans les définitions). De même Alfred de Musset puis Mallarmé et Richepin utiliseront la forme plus classique du rondeau simple.

     Au début du XXe siècle André Mary(1879-1962) soucieux de donner a la poésie des racines nationales fondent l'école gallicane et essaie de redonner vie aux formes médiévales dont le rondeau et il publia en 1924 un recueil appelé Rondeaux en 1924 et de nombreux rondeaux dans le recueil Rimes et bacchanales paru en 1942.


     

    RONDEAU - DÉFINITIONS


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