• Le Matinal, le 17 mai 2006

     
     
     
     

    Patryck Froissart, le chercheur d'âmes <o:p></o:p>

    Yavin Coopan pour Le Matinal (édition du 17 mai 2006)<o:p></o:p>

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    Port-Louis<o:p></o:p>

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    On ne peut tout imaginer, soit. Car l'esprit ne peut saisir l'infini de la vie. <o:p></o:p>

    Mais le cœur, lui, le peut. <o:p></o:p>

    Et c'est ce que l'on ressent dans la puissante, voire épique description faite par l'auteur de la métempsychose. L'âme qui voyage, à la recherche de sa moitié, de l'autre "moitié de la pomme", dans cette époque, ou à une autre, à travers les dimensions incommensurables. Avant, après, pendant le retour à la chair, aux émotions, aux sensations, décrites avec l'esprit et la main qui tient ce stylo. La tentative de décrire l'indescriptible avec un choix de mots pesés au nanogramme. Le chapitre qui se termine sur une unité de temps et un autre qui lui succède trois ans plus tard ! Mais que s'est-il passé entre-temps ? Un auteur qui procède ainsi fait un choix. L'ellipse, c'est justement ce non-dit, ce flou "opaque" qui n'appartient à rien ou à personne.
    Pas hermétique, mais éthéré, ce "proème", comme le décrit l'auteur lui-même, a comme fil conducteur l'éternel retour. Car en mots, cela implique la réincarnation, cette quête qui s'inspire de la religion, des mythologies indienne, gréco-romaine, égyptienne et des croyances du Moyen Age. Et puis, et puis... la poésie.
    En prose ou en vers, c'est le même sort qui est réservé au lecteur. Mais on ne s'en plaint pas. Le réveil, le coucher, un départ ou un retour : une rupture implique des retrouvailles, la relativité de toute chose. Déroutant, on perd pied, sombrant dans le gouffre de l'éternité et puis, la plénitude. A travers la poésie, vivre la vie, des vies, "seul le poète peut se permettre de sortir ainsi et de franchir toutes les frontières et d'avoir plusieurs existences parallèles".
    Eloges
    Depuis cinq ans, Patryck Froissart est le directeur de l'Ecole du Centre, à Moka. Durant son passage à l'île de La Réunion, où il a enseigné à partir de 1977, il a fait des incursions dans l'écriture d'ouvrages d'anthologie, de recueils de poésie. En 1972, il reçoit le "Prix des Poètes au Service de la Paix".
    Ce n'est qu'à son arrivée à Maurice qu'il décide de publier son premier livre : "L'éloge de l'Apocalypse" sous sa véritable identité. Le terme "proème", il croyait l'avoir inventé pour la définition de son dernier ouvrage qui mêle deux genres. "Certains professeurs de l'établissement sont venus me voir pour me dire que ce terme existe déjà et qu'on le retrouve dans de vieilles encyclopédies françaises. C'est un mot d'origine grecque qui signifie commencement", précise l'auteur. Un terme qui convient parfaitement au début d'une série d'éloges, tel que le prévoit Patryck Froissart. Le prochain pourrait même être un "Eloge à la Sensualité", un sujet plus chaud, nous confie-t-il.
    Le livre sera officiellement lancé le vendredi 19 mai à l'Alliance française, Bell Village. L'ouvrage de 200 pages est déjà dans les bacs et coûte Rs 375.

    Pour une commande en ligne, s'adresser à la Librairie Le Cygne

     



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