A quel point le bonheur d’aimer ou d’être aimé peut-il se conjuguer avec l’acceptation de se soumettre aux exigences de l’autre, voire naître et croître à mesure que ces contraintes se changent en un asservissement s’accompagnant d’humiliations, de brimades, et, à l’extrême, de sévices susceptibles de provoquer la mort ?
C’est la question que posent les huit nouvelles de cet angoissant recueil de Patryck Froissart.
La thématique du plaisir-souffrir est ici sous-tendue par le mythe de la femme fatale, de la sirène, de la Lorelei qui joue de la fascination qu’elle exerce pour précipiter les bateliers contre les rochers où se fracassera leur esquif.
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Ce jour là eut lieu l’une des batailles dites «de Poitiers », à Nouaillé-Maupertuis où fut anéantie la « fleur de la chevalerie Française » (Froissart). Elle s’était imprudemment engagée dans un chemin bordée de haies, sous les flèches des archers anglais du Prince Noir. En dépit du désordre qui s’intalle, le roi, Jean le Bon qui voit la bataille tourner à l’avantage de l’ennemi, ne veut pas s’enfuir du champ de bataille. Le combat devient un long corps à corps, à la hache d’armes. Malgré l’aide de son plus jeune fils âgé de 14 ans, Philippe, figure héroïque qui deviendra Philippe le Hardi, duc de Bourgogne - « Père, gardez vous à gauche. Père gardez vous à droite »- le roi finit par se rendre . Il restera prisonnier du roi Edouard III pendant quatre ans.
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