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    Auteur: John Irving

    Titre: L'oeuvre de Dieu, la part du Diable

    Titre original: The cider house rules

    Traduit de l'américain par Françoise et Guy Casaril

    Editeur: Le Seuil (1986)

    ISBN: 2-02-025780-7

    733 pages

     

    Le Dr Larch dirige un étrange établissement, dont la mission unique, la délivrance des femmes enceintes, recouvre deux réalités différentes.

    En effet, le Dr Larch est à la fois un accoucheur et un avorteur.

    Mais, dans les deux cas, les femmes qui arrivent dans son hôpital repartent sans progéniture. L'embryon retourne à la poussière, et le nouveau-né est immédiatement admis à l'orphelinat, qui fait partie des bâtiments, où il attend sa future famille adoptive.

    L'oeuvre de Dieu, la part du diable: pour le Dr Larch, les deux vont de pair, et représentent, autant l'une que l'autre, des actes d'assistance à personnes en détresse.

    Les avortements, étant illégaux, sont clandestins.

    Le Dr Larch est aidé par deux fidèles infirmières qui lui sont totalement dévouées, à vie.

     

    Toute cette activité s'installe vite dans une routine ponctuée de rites, jusqu'à ce qu'un des orphelins, Homer, se trouve tellement bien dans la compagnie du docteur et des deux nurses qu'il refuse, successivement, toutes les familles qui proposent de l'accueillir et de l'adopter.

     

    Le roman nous conte, en alternance, la longue vie du Dr Larch à l'hôpital et celle, à l'orphelinat d'abord (où Homer finit par devenir l'assistant de celui qu'il considère comme son père) et dans une plantation de pommes ensuite (où Homer rejoint, vers ses vingt-cinq ans, un couple de son âge, Candy et Wally, dont il va partager la vie, le travail, et l'amour).

     

    L'intrigue passionne, les personnages très marqués foisonnent, la liaison occulte de Candy et Homer d'une part, les sentiments qu'éprouvent l'un pour l'autre le Dr Larch et Homer d'autre part constituant le fil conducteur d'un roman à la fois décalé et réaliste.

     

    Ce livre est de ceux dont on regrette toujours d'arriver à la dernière ligne...

     

    Patryck Froissart, St Paul, le 12 décembre 2010


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